MSD Port n'a pas de page google avis, mais peut être que les agents de Lyautey reconnaitront leur collègue Leila Douiri, assistante sociale qui m'a appelé aujourd'hui et m'a fait perdre foi en ce métier d'aide/relation à l'autre. Quand on a quelqu'un au téléphone de polie, en dêtresse psychologique et financière, qui cherche des solutions, la moindre des choses est d'éviter d'être passive/agressive durant tout l'appel. C'est à dire, mal parler, se moquer ouvertement, juger, invalider la santé mentale de la personne. Je ressors de cet échange censé apporter des solutions ou au moins une écoute empathique avec comme conclusion : mon concubin nous fait dépasser tous les plafonds de la terre. je n'ai pas d'enfant. Donc, même si j'explique par A + B que j'ai trop pour les aides de base, mais pas assez pour vivre, je peux aller me faire voir ailleurs. Que ma seule option est l'AAH dont le délai est de 7 mois et quand je lui dis "mais je n'ai pas de quoi m'acheter à manger d'ici là comment faire ?", seule réponse ? Un silence. Le plus triste dans tout ça, c'est que c'est en discutant avec ma maman, que j'ai eu l'idée de faire une demande de prime d'activité, une aide car mon concubin travaille alors que moi ne peut pas pour des raisons psy. Ce qui pourrait permettre de limiter le découvert autorisé et faire nos courses. C'était censé être SON travails de me proposer cette solution. Autre solution que j'ai trouvé seule, il existe un magasin d'alimentation discount à l'ariane pour acheter quelques aliments histoire de joindre les deux bouts le temps d'eux. Encore une fois c'était SON p**ain de travail de me parler de ça. De m'informer des outils disponibles pour m'en sortir autre que pondre dix enfants et croiser les doigts pour un logement social. Parce que, je cite, "réveillez vous mademoiselle, vous avez attendu deux ans sans réponse pour un logement social? des familles avec enfants en attendent 4!" ou encore "je sais pas vous, mais moi ça me parait logique qu'avec un concubin qui travaille, vous n'ayez droit à rien, enfin je sais pas moi..." ou bien "vous n'avez qu'à travailler!" aprés avoir expliquer que suite à mes burnout et diagnostique de bipolarité, je n'y arrivais plus, et lui avoir répondu énervée "mais vous croyez que je préfererai pas travailler? que ça serait pas plus simple pour moi?" encore une fois silence. Enfin bref, j'écris jamais de commentaire mais là je suis ECOEUREE d'avoir eu quelqu'un d'incompétent, malpoli, condescendant dans le cadre d'un métier d'aide sociale c'est alarmant.